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Erratum


Auteur(s) :Ludovic Wolfgang
Date :15 septembre 2003
Mot(s)-clé(s) :erratum
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Nous nous sommes aperçus que nous avions publié dans notre dernier numéro une information fausse. Nous avons écrit par erreur, page 4, note 1, que, en « décembre 1995, le congrès de la CGT avait décidé d’abandonner l’article 1er des statuts confédéraux de 1895 donnant à la lutte syndicale l’objectif ultime de ‘l’appropriation par les travailleurs des moyens de production et d’échange’ ». En réalité, cette dernière expression ne figure pas dans les statuts de 1895, mais date de la révision apportée par le XXXVIIe Congrès réuni à Vitry en novembre 1969, l’article premier disant désormais plus exactement : « ... la CGT s’assigne pour but la suppression de l’exploitation capitaliste, notamment par la socialisation des moyens de production et d’échange ». Les statuts de septembre 1895 (congrès de fondation de la CGT à Limoges) disaient quant à eux, en leur article 2 : « La CGT a exclusivement pour objet d’unir, sur le terrain économique et dans des liens d’étroite solidarité, les travailleurs en lutte pour leur émancipation intégrale. » Le congrès de Montpellier en septembre 1902 (appelé par les historiens le « deuxième congrès constitutif de la CGT »), reformula cet article 2 en disant : « La CGT groupe, en dehors de toute école politique, tous les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la disparition du salariat et du patronat. » Enfin, la motion connue sous le nom célèbre de « Charte d’Amiens » (adoptée par le congrès de 1906) « confirme » ce nouvel article 2 des statuts, qu’elle cite, et déclare à son sujet : « Le Congrès considère que cette déclaration est une reconnaissance de la lutte de classe, qui oppose sur le terain économique les travailleurs en révolte contre toutes les formes d’exploitation et d’oppression, tant matérielles que morales, mises en œuvre par la classe capitaliste contre la clase ouvrière ; le Congrès précise, par les points suivants, cette affirmation théorique : Dans l’œuvre revendicatrice quotidienne, le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers, l’accroissement du mieux-être des travailleurs par la réalisation d’améliorations immédiates, telles que la diminution des heures de travail, l’augmentation des salaires, etc. Mais cette besogne n’est qu’un côté de l’œuvre du syndicalisme ; il prépare l’émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l’expropriation capitaliste (...). »


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