Article du CRI des Travailleurs n°27

Confirmation de la victoire contre l'extradition de militants et contre l'arrestation de sympathisant du (n)PCI !

« Un coup très dur pour le "Groupe franco-italien sur les menaces graves" et une démonstration de ce dont le (n)PCI est capable !

Le 31 mai 2007, s’est tenu à la 10e Chambre section B de la Cour d’Appel de Paris l’audience de fixation de la procédure ouverte contre le procès mascarade orchestré par le "Groupe franco-italien sur les menaces graves" les 4, 5 et 6 avril dernier.

La salle était pleine de personnes et organisations venues soutenir les camarades du (n)PCI.

Au début de l’audience, l’avocat des deux militants de la Fraction Octubre du PCE(r), condamnés dans la même affaire, a communiqué que l’un d’entre eux, Ramon Teijelo, a décidé de retirer son appel.

L’avocat des trois militants du (n)PCI a expliqué à la cour les motifs de l’appel : Maj et Czeppel n’ont pas été convoqués au procès d’avril, le juge madame Beauguion a refusé de convoquer les témoins et n’a pris que dix minutes pour rendre le verdict. Le juge de la Cour d’Appel a alors affirmé : "Il est évident que le verdict n’a pas été décidé ce jour-là" et il a ensuite posé la question suivante : "Combien de passages identiques il y avait entre le document de renvoi devant le tribunal et le verdict ?" La réponse de l’avocat a été : "Presque tous les passages étaient identiques." Le juge a alors haussé les épaules comme pour confirmer l’évidence de cette irrégularité.

Après avoir consulté les deux avocats, le juge a fixé l’appel pour les 21 et 22 novembre 2007. Après, il a communiqué qu’Angelo D’Arcangeli est libre de son contrôle judiciaire. Il a ajouté : "En réalité votre contrôle judiciaire a pris fin avec la condamnation." Mais personne au Palais de Justice de Paris n’en avait informé Angelo!

Le choix des jours de l’appel confirme que la mobilisation a obligé le "Groupe franco-italien sur les menaces graves" à abandonner le projet d’extrader vers l’Italie les trois militants du (n)PCI et ensuite d’arrêter 15 sympathisants du Parti résidant en Italie.

Si le projet de l’extradition [était] valable, l’appel aurait été fixé avant l’été. Pourquoi ? C’est simple : le juge que le "Groupe franco-italien sur les menaces graves" a choisi pour conduire cette opération, Paolo Giovagnoli du parquet de Bologne, a déjà dépassé les limites de temps établi par la loi italienne pour conduire une enquête. Avoir fixé l’appel en novembre signifie obliger le juge Giovagnoli a clore l’enquête.

Eh oui cher Giovagnoli il n’est pas possible de toujours gagner !

Les condamnations hors normes pour Maj, Czeppel et D’Arcangeli représentent les « blessés » de cette bataille. Dans chaque bataille il y a des blessés, même en cas de victoire. Le (n)PCI dans cette bataille a donné une leçon de solidarité et une démonstration de cohérence à tout le mouvement révolutionnaire : pour sauver quinze camarades en Italie, le Parti a lutté avec efficacité et détermination, même s’il était conscient que la victoire de cette bataille conduirait à la condamnation hors normes de ces trois militants en France. En même temps, les camarades Maj, Czeppel et D’Arcangeli ont donné une grande preuve de fidélité à la cause en acceptant d’appliquer la ligne établie par le Parti.

Il faut fêter cette victoire et pas seulement voir les blessés !

Fort du résultat obtenu, il faut relancer la mobilisation contre le procès mascarade d’avril et en même obtenir la dissolution du "Groupe franco-italien sur les menaces graves".

Non au nouveau maccarthisme !

Dissolution immédiate du "Groupe franco-italien sur les menaces graves" !

Hasta la victoria siempre !

Comité d’Aide >aux Prisonniers du (n)PCI »

Cf. http://cap-npci.awardspace.com