Brève ou communiqué du 25 septembre 2007

Compte-rendu du deuxième Forum de la résistance sociale
Paris, 22 septembre 2007

Le 2e Forum de la résistance sociale s’est tenu ce samedi 22 septembre, de 13 à 19 heures. Il a réuni une cinquantaine de personnes, travailleurs, étudiants et lycéens, membres ou non d’organisations politiques et/ou syndicales. Y étaient présents le CILCA, la FSE nationale et la FSE Paris I/IV, le Groupe CRI, le Mouvement lycéen de Paris, Sud-Lycéen 75 et, à titre individuel, des militants de la CGT, d'Emancipation, de la LCR et de Sud-Rail.

La discussion a tout d’abord porté sur les attaques d’une violence sans précédent menées par le gouvernement : politique de plus en plus brutale contre les étrangers, franchises médicales, remise en cause des régimes spéciaux de retraite, attaques de toutes parts contre le code du travail et le CDI, remise en cause du statut de la Fonction publique, escalade sécuritaire…

L’attitude des directions syndicales a été un autre objet de discussion. Les participants se sont montrés d’accord pour affirmer qu’il est impossible de négocier des reculs pour les travailleurs. La participation aux prétendues concertations n’est qu’une mascarade. Or, ce sont les confédérations syndicales elles-mêmes qui réclament ces « concertations ».

En ce qui concerne la mobilisation, il est indispensable de déjouer les tentatives d’isolement secteur par secteur. Travailler à la convergence des luttes c’est travailler à la convergence des dates. Jusqu’à présent, on constate qu’il y a des initiatives d’action, mais qu’elles se présentent en ordre dispersé. Il faut appeler les directions syndicales à rompre avec la tactique de division et de journées d’action isolées. Le 18 octobre sera une date décisive ; il faut tout faire pour qu’elle soit une date de mobilisation intersectorielle, le point de départ d’une riposte d’ensemble. Il faut absolument éviter de laisser les salariés bénéficiaires de régimes spéciaux rester isolés et donc échouer. Au contraire, le combat de ces secteurs peut être un point de ralliement pour un combat d’ensemble. Il faut aider à ce que se tiennent des AG les plus nombreuses possibles, et reliées entre elles (exemple : des délégations de cheminots dans les AG d’étudiants et vice-versa). Il faut tout faire pour que se tienne au soir du 18 une coordination interprofessionnelle avec un maximum de délégués mandatés par ces AG.

Outre l’intervention des participants dans les secteurs où ils sont présents selon la perspective qui vient d’être indiquée, les décisions suivantes ont été prises :