Brève ou communiqué du 3 octobre 2007

Suite au verdict des Tarterêts:
À bas la justice bourgeoise d'exception contre les jeunes des quartiers populaires!
Solidarité avec les jeunes révoltés!
Unité de toutes les couches du prolétariat!

Cinq jeunes hommes ont été condamnés lundi 1er octobre à des peines allant de six mois à huit ans de prison ferme, officiellement pour s’être affrontés à des CRS dans la cité des Tarterêts à Corbeil-Essonne en septembre 2006.

Ces condamnations extrêmement lourdes reposent sur des aveux extorqués par la police et sur le témoignage anonyme d’un individu se trouvant à 240 mètres du lieu des événements. Aucune preuve matérielle n’a été apportée contre les accusés (les tests ADN n’ont par exemple confirmé aucune accusation) et il est avéré que les déclarations du témoin anonyme ont été contredites par la vérification des alibis de trois individus qu’il mettait en cause.

Ces jeunes ont donc été condamnés sans preuve par une justice de classe. Suite aux événements, Sarkozy avait lancé une grande opération policière qui s’était soldée par des arrestations arbitraires. Certains jeunes raflés ont été innocentés, mais il fallait faire des condamnations exemplaires pour donner un avertissement à l’ensemble de la jeunesse révoltée des quartiers populaires.

De façon grotesque, Sarkozy, relayé par les médias aux ordres, avait fait croire qu’il s’agissait d’un guet-apens, alors qu’il a été prouvé que c’était en fait une révolte spontanée de jeunes contre les forces répressives de l’État bourgeois qui venaient les défier dans leur cité.

Ce genre de verdicts ne peut que nourrir la colère des exploités et des opprimés. La colère des jeunes révoltés est légitime. Les communistes révolutionnaires doivent être à leurs côtés, et œuvrer à l’unité de toutes les couches du prolétariat et de la jeunesse pour défendre le programme de la révolution, pour le gouvernement des travailleurs eux-mêmes, et dans l’immédait pour organiser la résistance sociale contre Sarkozy.

L’unité des travailleurs en lutte, des étudiants qui ont imposé le retrait du CPE en 2006 et des jeunes révoltés des banlieues permettrait de construire le rapport de force nécessaire pour vaincre Sarkozy et sa politique.

Paris, le 3 octobre 2007

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