Article du CRI des Travailleurs n°30

Venezuela : après la défaite de Chavez au référendum, il est urgent de construire un parti des travailleurs indépendant

Suite à sa large réélection en décembre 2006, Chavez a essayé à la fois de renforcer le caractère bonapartiste de son régime et de stabiliser cette nouvelle forme de domination de la bourgeoisie. Dans ce but, il a lancé un processus pour constituer un parti nationaliste bourgeois de masse, camouflé en parti du prétendu « socialisme bolivarien » ou « socialisme du XXIe siècle », le PSUV (Parti Socialiste Unifié du Venezuela), pour se subordonner organiquement le mouvement ouvrier. Conjointement, il a accentué l’offensive contre les secteurs de classe, en particulier contre celui dirigé par Chirino, la figure la plus en vue de l’UNT (Union nationale des travailleurs, principale confédération syndicale), parce qu’il est l’un des seuls à avoir dénoncé clairement le PSUV comme un parti bourgeois et qu’il impulse, contre le PSUV, un mouvement pour un parti des travailleurs, avec sa petite organisation politique trotskyste et des militants syndicaux combatifs. Le projet de nouvelle Constitution était la clé de voûte de cette opération de Chavez.

Le projet de nouvelle Constitution : au-delà des déclarations, un projet intégralement bourgeois et dangereusement bonapartiste

D’un point de vue de classe, la caractéristique fondamentale du projet de constitution était de maintenir la propriété privée des moyens de production : il s’agissait donc sans ambiguïté d’une nouvelle constitution bourgeoise. La volonté de mettre en place un modèle économique où l’État joue un rôle central n’avait rien à voir avec un quelconque socialisme authentique, mais exprimait simplement une variante de la politique bourgeoise : le projet consacrait la ligne d’association avec le capital impérialiste pour l’exploitation des ressources naturelles sous la forme de sociétés d’économie mixte. Les déclarations sur le souci des valeurs humanistes, de la coopération et de l’intérêt collectif étaient de purs ornements sans la moindre valeur pratique : leur fonction était seulement de donner aux travailleurs l’illusion d’un capitalisme à visage humain.

Le véritable nouveauté de la réforme était d’abord de renforcer le contrôle de l’État sur le mouvement de masse. Le projet exaltait le « pouvoir populaire », mais la mise en œuvre concrète de cette orientation se reflète, par exemple, dans la loi sur les conseils communaux : tout en poussant les citoyens à s’organiser dans ces conseils, cette loi remet toutes les décisions à une commission centrale placée sous l’autorité du ministre des Finances. La réforme prévoyait dans le même esprit la création de « conseils du travail », organismes visant à mettre les organisations ouvrières sous la tutelle de l’État.

Corrélativement, le projet visait à accroître le rôle personnel du président. Il prévoyait de supprimer la limitation actuelle pour la réélection du président à un maximum de deux mandats de 7 ans, condition pour que Chavez puisse se représenter en 2013. Mais surtout, les pouvoirs du président auraient été encore accrus : il aurait eu la possibilité de nommer autant de vice-présidents qu’il l’aurait souhaité, de nommer les officiers de l’armée non seulement à partir du rang de colonel mais à tous les niveaux, de suspendre les garanties démocratiques élémentaires en cas d’état d’urgence, de décréter des zones militaires spéciales conférant le pouvoir à des autorités spéciales (c’est-à-dire les mettant directement sous la tutelle de la présidence) pour tout sujet d’importance stratégique pour l’État… En même temps, la réforme rendait plus difficile la révocation des élus, en augmentant le nombre de signatures nécessaires pour demander un référendum révocatoire.

Enfin, les mesures « sociales » auxquelles les pseudo-trotskystes, reconvertis en soutiens « critiques » au nationaliste bourgeois Chavez, réduisaient le projet, constituaient en réalité un pur et simple vernis pour faire avaler la pilule aux masses. Sur le papier, la réduction du temps de travail de 8h à 6h par jour, de 48h à 36h par semaine est une mesure progressiste. Mais son inscription dans la Constitution ne garantit en rien sa réalisation effective, et inversement son absence dans la constitution n’empêche nullement le gouvernement qui le veut de faire voter une loi en ce sens. Or Chavez, qui dispose depuis des années d’une majorité absolue au Parlement, n’a jamais jugé utile de faire approuver une telle loi ! Il en va de même pour le fonds de stabilité sociale, supposé donner des droits étendus aux travailleurs en matière de protection sociale, de retraite, de congés payés, mais dont l’inscription dans la Constitution n’aurait absolument rien garanti.

Position des différents secteurs de la bourgeoisie face au projet de réforme constitutionnelle

Le secteur majoritaire de la bourgeoisie, hostile au gouvernement en place, à la fois favorable à une collaboration étroite avec l’impérialisme, craignant toujours que Chavez ne parvienne pas parfaitement à contrôler le mouvement de masse sur lequel il est obligé de s’appuyer en partie et désireux de retrouver les salons dorés du pouvoir, était par principe opposé à ce projet. Il voyait dans une possible défaite de Chavez une façon de commencer à inverser un rapport de force qui lui est depuis environ dix ans défavorable, tout particulièrement depuis l’échec du coup d’État de 2002 et du lock-out patronal de 2003. Il a donc essayé de relancer la mobilisation politique contre le gouvernement, en s’appuyant sur son poids dominant dans le mouvement étudiant, ce qui a conduit à des heurts violents avec les étudiants chavistes. Mais c’est aussi la preuve que cette opposition de la bourgeoisie majoritaire à Chavez ne peut guère mobiliser d’autres secteurs, indice d’une faiblesse persistante sur le terrain réel de la lutte des classes.

Mais la réforme constitutionnelle mécontentait aussi des secteurs bourgeois soutenant Chavez : en renforçant le pouvoir du seul président, il menaçait de mettre la plupart des dirigeants du chavisme sous une dépendance accrue de leur chef, risquant ainsi de perdre d’un jour à l’autre leur poste (de vice-président, de ministre, de gouverneur, d’officier de l’armée, d’administrateur de PDVSA, etc). C’est ainsi que Baduel, un général fidèle à Chavez, ancien ministre de la défense, représentant un secteur des forces armées, a annoncé son opposition au projet de réforme de la constitution. Pour justifier leur opposition au projet, ces différents secteurs bourgeois se sont saisis de trois thèmes. Ils ont hypocritement brandi l’étendard de la défense des libertés démocratiques contre la tendance à un cours plus autoritaire du régime ; ils ont dénoncé les dangers du « castro-chavisme » en essayant de faire croire que Chavez voulait en finir avec la propriété privée ; ils ont enfin dénoncé la situation économique désastreuse, marquée par la pénurie de produits de première nécessité dans tous les magasins. Bien entendu, la défense des libertés démocratiques ne peut être qu’une hypocrisie dans la bouche de gens qui ont tenté un coup d’État en 2002 et sont les héritiers de ceux qui ont réprimé dans le sang le grand soulèvement ouvrier et populaire de 1989 (le Caracazo). En outre, ce sont les mêmes capitalistes qui organisent cette pénurie pour faire pression sur le gouvernement et obtenir une libération des prix afin de faire davantage de profits. Mais cette pénurie ne peut elle-même se développer que parce que Chavez et son gouvernement, défendant la propriété privée, refusent de prendre la moindre mesure sérieuse pour y mettre un terme (saisie des stocks, expropriation, etc.).

Cependant, Chavez pouvait compter sur le soutien de certains secteurs de la bourgeoisie, à la fois satisfaits de l’importante croissance économique, garantissant des profits en hausse, et rassurés quant aux intentions de Chavez de défendre la propriété privée contre toute attaque venant de la classe ouvrière. Ce secteur comprend notamment Cisneros, la plus grand fortune du Venezuela, propriétaire de la principale chaîne de télévision privée, l’association des « chefs d’entreprises socialistes pour le Venezuela » et nombre de ces nouveaux riches qui étalent à Caracas et dans les autres grandes villes leur vie luxueuse.

Enfin, tout l’appareil d’État a été mis à disposition de la campagne pour le « oui », les directeurs, chefs de service et autres bureaucrates n’hésitant pas à profiter de la précarité des travailleurs pour les menacer de licenciement s’ils ne participaient pas aux manifestations du « oui » et s’ils ne votaient pas comme il fallait.

La campagne pour le référendum a cristallisé politiquement les conflits de classes

Mais la croissance économique importante tend à aiguiser la lutte de classes plus qu’à l’apaiser. Si les travailleurs et les masses populaires se sont dans un premier temps réjouis des mesures sociales et d’assistance du gouvernement, ils sont poussés à exiger beaucoup plus lorsqu’ils voient le boom économique permis par la manne pétrolière. En neuf ans, le baril de pétrole est passé de 10 à 100 dollars : on imagine à quel point les caisses de l’État, auquel PDVSA appartient à 100 %, se remplissent à grande vitesse. Pourtant, les travailleurs ne voient pas venir de nouvelles améliorations de leur situation après l’effet des premières mesures. L’année a donc été marquée par le développement des conflits entre les employés publics et l’État, entre les travailleurs du pétrole et la direction (nommée par Chavez) de PDVSA, et chez les travailleurs de différents secteurs qui ont occupé leurs entreprises, dont les plus conscients et emblématiques sont ceux de Sanitarios Maracay. Ces luttes sont dirigées le plus souvent par des militants du courant C-CURA (Courant de Classe Unitaire Révolutionnaire et Autonome) de l’UNT.

Or, face à cette recrudescence de la lutte de classe, Chavez a répondu par la répression, envoyant la Garde Républicaine, la police ou l’armée contre les travailleurs. De plus, il s’est livré à une chasse aux sorcières contre les dirigeants les plus indépendants, prenant pour première cible Chirino et son camarade J. Bodas, dirigeant du syndicat du pétrole d’Anzoategui, les dénonçant comme des « contre-révolutionnaires » (c’est-à-dire des ennemis de la prétendue « révolution bolivarienne », qui n’existe que dans la propagande du gouvernement et de ses sbires), les calomniant de façon néo-stalinienne comme partisans des vieux partis bourgeois AD et COPEI, saboteurs à la solde de l’impérialisme, etc. À travers eux, le secteur de la C-CURA qui a refusé d’entrer au PSUV, dénonçant en lui un parti patronal, et qui se bat pour mettre sur pied un parti des travailleurs, est clairement visé. Enfin, Chavez a eu recours à des bandes armées à sa solde pour attaquer les militants d’avant-garde, comme cela a été le cas lors de l’occupation du Ministère du travail par vingt dirigeants de la C-CURA qui exigeaient la signature d’une nouvelle convention collective pour les employés publics.

Quelle position de classe face au référendum ?

La difficulté pour une organisation révolutionnaire au Venezuela est de réussir à surmonter la pression considérable que font peser la polarisation de la vie politique autour du conflit entre deux options bourgeoises et les attaques constantes venant de l’appareil d’État. Il s’agit fondamentalement de développer une position de classe indépendante et de la faire reprendre par un secteur significatif de l’avant-garde, au-delà des combats économiques quotidiens. C’est pourquoi il était nécessaire de refuser d’apporter un soutien, même « critique », au projet de Constitution. En effet, non seulement il maintenait un État bourgeois et n’apportait pas de réel progrès social, mais en outre il renforçait le pouvoir bonapartiste (1). Or un tel renforcement menace d’abord et avant tout la liberté pour les travailleurs de s’organiser pour défendre leur intérêts de classe. Fallait-il pour autant appeler à voter « non », comme l’a fait la LIT (organisation internationale du PSTU brésilien, qui se réclame du trotskysme « moréniste ») ? Dans un contexte où le débat était polarisé entre Chavez et son opposition bourgeoise qui préconisait majoritairement le « non », cela renforçait objectivement le secteur bourgeois le plus réactionnaire, sous prétexte qu’il défendait en paroles les libertés démocratiques.

Mais, en n’appelant à voter ni oui, ni non, ne fallait-il pas craindre qu’une victoire du « non » renforce l’impérialisme et ce secteur le plus réactionnaire de la bourgeoisie ? Non, car une victoire du « oui » aurait renforcé Chavez et donc affaibli le prolétariat. D’une part, en effet, cela aurait impliqué un renforcement de sa propre politique de conciliation des intérêts de classe antagonistes en faveur de la bourgeoisie et une intervention accrue contre l’indépendance du mouvement ouvrier, ce qu’aucun marxiste ne peut soutenir. D’autre part, au-delà des paroles, Chavez ne mène même pas une politique réellement anti-impérialiste, comme l’illustre par exemple la multiplication des sociétés d’économie mixte avec des grandes multinationales pour l’exploitation du pétrole. Or, pour les marxistes, la seule façon de mener le combat anti-impérialiste, c’est de renforcer la conscience et l’organisation du prolétariat, car lui seul peut mener une politique authentiquement anti-capitaliste, par conséquent révolutionnaire.

La seule position de classe consistait donc à appeler à l’abstention ou au vote blanc, en menant une campagne de classe pour expliquer cette orientation comme nous le faisons ici. Il était nécessaire d’expliquer tout particulièrement aux travailleurs qu’il n’est pas possible de faire un pas vers la satisfaction de leurs aspirations sans rompre avec la propriété privée des moyens de production et engager sur cette base une vaste réorganisation de l’économie. Et il fallait souligner que, pour cela, les travailleurs ne peuvent compter que sur leurs propres forces : face à l’État bourgeois chaviste et au PSUV d’un côté, à l’opposition bourgeoise réactionnaire de l’autre, les travailleurs ne peuvent constituer une force sans s’auto-organiser, sans combattre pour l’indépendance de l’UNT par rapport à l’État et au patronat et sans construire leur propre organisation politique pour faire triompher leurs intérêts de classe.

Les résultats : une modification nette de l’état d’esprit des masses

À la surprise générale, Chavez a perdu le référendum, avec 51 % de « non » à sa réforme. Cependant, ce résultat ne s’explique pas tant par un renforcement de l’opposition que par un effondrement du soutien à Chavez. L’opposition (le total des « non ») a gagné à peine 200 000 voix par rapport à la présidentielle de 2006, qui viennent probablement de l’appel à voter « non » de certains anciens soutiens de Chavez, comme le parti Podemos et le général Baduel. En revanche, Chavez a perdu presque 3 millions d’électeurs (qui se sont abstenus ou ont voté nul), passant de plus de 7 millions à peine plus de 4 millions aujourd’hui.

L’analyse des résultats selon les circonscriptions confirme que cette abstention massive est très majoritairement ouvrière et populaire. C’est dans ses propres bastions que Chavez a perdu le plus de voix. Le résultat du référendum exprime donc une modification importante dans l’état d’esprit de larges couches de la population qui ont cessé de faire confiance à Chavez sans pour autant vouloir joindre leur voix à celle de l’opposition. C’est de toute évidence l’expression d’une évolution plus profonde dans la lutte de classe : les masses sont sensibles aux pénuries de produits de première nécessité tout comme au refus de satisfaire leurs revendications dans un contexte de boom pétrolier et de croissance économique. Aujourd’hui, malgré un baril à 100 dollars, 57 % des travailleurs ayant un contrat de travail touchent le salaire minimum et 73 % des foyers vivent avec des revenus inférieurs aux nécessités d’une famille (selon les statistiques officielles).

La défaite de Chavez au référendum est donc un revers sérieux pour la tentative de renforcer et de stabiliser le bonapartisme du régime. Quel est le nouveau panorama qui se dessine maintenant ? Chavez et son gouvernement ressortent de toute évidence affaiblis de l’épreuve électorale, tandis que l’opposition s’est légèrement renforcée. Cependant, son renforcement est trop fragile pour que celle-ci puisse repasser à l’offensive et essayer de se débarrasser de Chavez avant la fin de son mandat. Inversement, Chavez, affaibli mais disposant encore d’un important soutien parmi les masses et dans l’appareil d’État, cherchera à donner à sa politique une orientation plus classique, pour rassurer les secteurs de la bourgeoisie encore insatisfaits. (C’est d’ailleurs ce qu’il a commencé à faire dès le mois de décembre prenant un décret qui amnistie les putschistes de 2002 et annonçant une nouvelle politique économique, qui passera notamment par la réduction des prix contrôlés de 400 produits de base à 20 seulement.)

C’est pourquoi la lutte entre les deux fractions de la bourgeoisie devrait se dérouler, dans l’immédiat, essentiellement dans le cadre institutionnel — ce qui n’exclut pas, bien sûr, le recours à la rue comme moyen de pression. Un tel scénario promet d’accroître encore le mécontentement ouvrier et populaire contre Chavez et son gouvernement. Toute la question est dès lors de savoir qui capitalisera ce mécontentement : l’opposition bourgeoise pro-impérialiste ou l’opposition ouvrière et socialiste au « socialisme avec les patrons » de Chavez ?

La tâche des révolutionnaires : impulser un parti des travailleurs contre le PSUV de Chavez et les partis traditionnels de la bourgeoisie

Si l’objectif de rassembler les travailleurs dans un parti qui leur soit propre est toujours un objectif pour les révolutionnaires, il est clair que les conditions créées par la lutte des classes durant l’année écoulée et exprimées dans les résultats du référendum, rendent un tel projet à la fois particulièrement nécessaire et relativement plus facile à réaliser. En effet, des secteurs de masse parmi les travailleurs, ressentant dans leur vie quotidienne le mensonge du « socialisme bolivarien », perdant leur confiance naguère si grande envers Chavez, seront infiniment plus réceptifs au discours de ceux qui ont combattu à leurs côtés depuis des années, notamment lors du coup d’État et du lock-out patronal, puis pour les augmentations de salaires, les contrats collectifs, l’occupation et le redémarrage des usines abandonnées par les patrons.

C’est la tâche que semble aujourd’hui se proposer le secteur de la C-CURA dirigé par Chirino, qui impulse un mouvement pour un parti des travailleurs. Il est à souhaiter que ce processus aille jusqu’à son terme et que ce parti soit doté d’un programme armant l’avant-garde pour affronter d’une façon révolutionnaire les défis posés par la situation. Cela suppose au premier chef d’affirmer que seul le prolétariat, entraînant l’ensemble des masses pauvres, peut résoudre les problèmes économiques et sociaux, en mettant fin à la propriété privée des moyens de production, c’est-à-dire en expropriant les capitalistes et les grands propriétaires fonciers. Cela suppose aussi d’affirmer clairement que l’on ne peut résoudre ces problèmes sans détruire l’État bourgeois et en imposer un gouvernement des travailleurs et des masses pauvres. Cela suppose enfin d’appuyer l’auto-organisation des travailleurs et de défendre sans faille l’indépendance de classes des organisations forgées par le prolétariat, à commencer par l’UNT.


1) Il est donc inadmissible d’avoir appelé à voter « oui », comme l’ont fait notamment le Militant (Tendance Marxiste Internationale — La Riposte en France) et le courant Marsa Clasista et Socialista, lié au MST argentin. Le « Secrétariat Unifié de la Quatrième Internationale » et la LCR partagent leur position : deux textes de Marea Clasista y Socialista ont été publiés dans le dernier numéro d’Inprecor (n° 532-533 du 11 décembre 2007) et l’article de Rouge du 6 décembre, signé par F. Sabado et S. Ville, exprime globalement la même position.