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Le CRI des Travailleurs n°18     << Article précédent | Article suivant >>

La lutte de classe reprend… mais les bureaucrates syndicaux protègent le patronat et le gouvernement !


Auteur(s) :Nina Pradier, Ludovic Wolfgang
Date :15 mai 2005
Mot(s)-clé(s) :France, directions-syndicales
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Tout prouve que les travailleurs sont prêts au combat…

Après les succès enregistrés lors des premières « journées d’action » appelées par les dirigeants syndicaux en janvier et le 5 février, celle du 10 mars a connu un succès franc et massif : avec plus d’un million de personnes dans la rue, ce furent les manifestations les plus importantes depuis mai-juin 2003. Elles ont donc confirmé qu’est désormais révolue la période de quasi-léthargie dans laquelle la lutte de classe s’était trouvée plongée pendant dix-huit mois, après la trahison de la montée vers la grève générale par les bureaucrates syndicaux il y a deux ans. En effet, la disponibilité d’une fraction significative des travailleurs pour le combat a été prouvée à une échelle de masse, avec non seulement une mobilisation du secteur public, mais aussi — fait nouveau et très important — une forte présence du privé.

La multiplication des grèves depuis quelques mois, y compris dans le privé, confirme ce renouvellement de la volonté combative : elles ont été nombreuses, parfois puissantes, malgré leur caractère local ou sectoriel, et quelquefois victorieuses, ce qui là encore est nouveau. La liste exhaustive de ces grèves, souvent spontanées, serait longue, avec notamment :

• grève chez H&M ;

• grève dans les centres d’appel ;

• grève spontanée des contrôleurs SNCF en janvier ;

• grève victorieuse des cheminots de Paris-Est contre la notation au mérite (dans le cadre de la « révolution managériale » de la SNCF : on veut faire croire aux salariés qu’ils peuvent obtenir des hausses de salaires non plus collectivement mais individuellement, à condition qu’ils se tiennent bien tranquilles, qu’ils soient flexibles, et même qu’à l’occasion ils aillent remplacer les grévistes !) ;

• grève victorieuse pour les salaires chez Airbus à Saint-Nazaire, début février ;

• grève pour les salaires à SKF à Saint-Cyr, dans le Loir-et-Cher, en février ;

• grève des agents de piste d’Orly suite à l’accident mortel d’une hôtesse de l’air, dont un employé a été immédiatement désigné comme bouc émissaire par la direction ;

• grève largement auto-organisée pendant dix jours, et finalement victorieuse malgré les capitulations de certains syndicats, de plusieurs centaines de jeunes ouvriers chez PSA-Citroën à Aulnay, contre la baisse des salaires que voulait imposer la direction sous prétexte de chômage technique (grève sans précédent dans cette usine depuis 1984) ;

• grève victorieuse des personnels ouvriers, techniques et administratifs de Radio-France ;

• grève générale des médecins dans les services d’urgence des hôpitaux publics pendant près de deux semaines, avec des résultats à la clé ;

• grève chez STMicroelectronics contre les licenciements ;

• grève puissante chez Conforama et surtout chez Carrefour fin mars, d’une ampleur sans précédent dans cette entreprise ;

• grève aux ciments Lafarge ;

• large boycott du lundi de Pâques que certains départements voulaient faire travailler au nom de la journée annuelle de « solidarité » avec les personnages âgées ;

• grève pour les salaires chez les éboueurs de la société Nicollin, dans les Yvelines ;

• mouvement social au siège du PS, contre les bas salaires des employés (selon la CGT, le rapport entre le plus bas et le plus élevé des salaires est de 1 à 7 alors qu’il était de 1 à 3,5 il y a 7 ans ; le secrétaire administratif touche près de 12 000 euros par mois !) ;

• grèves locales, étendues ensuite à l’échelle nationale, dans les magasins Virgin ;

• sans oublier, bien sûr, la puissante mobilisation nationale des lycéens (sur ce point, cf. notre article spécial ci-dessous).

… mais les bureaucrates syndicaux préfèrent aller « négocier »…

Or, malgré ce regain évident de la lutte de classe et malgré notamment le succès massif et croissant des « journées d’action » qu’ils avaient eux-mêmes convoquées en janvier, février et mars, les dirigeants des appareils syndicaux (CGT, FO, FSU…, sans parler de la CFDT ou de l’UNSA…) ont refusé de donner une quelconque suite à ces grèves et manifestations ponctuelles et sans lendemain. Même à l’occasion du 1er mai, ils n’ont rien fait pour mobiliser réellement les travailleurs (on n’a pas dénombré plus de 30 000 manifestants dans tout le pays, avec une totale division syndicale) : manifestement, ils ont craint que ceux-ci ne se s’en saisissent comme d’une sorte de « répétition générale » avant l’échéance du lundi de Pentecôte et le référendum du 29 mai…

Ces chefs syndicaux préfèrent continuer de collaborer avec le patronat et le gouvernement sous prétexte de « négociations », au lieu d’engager le combat pour créer un véritable rapport de forces et leur infliger ainsi des défaites. C’est ce que constatait lucidement l’éditorial du journal Le Monde lui-même, dans son édition datée du 12 mars : « Alors que le malaise social, dans un pays taraudé par le chômage, l’exclusion et les inégalités, va bien au-delà des cortèges syndicaux, le gouvernement a la "chance" d’avoir en face de lui des organisations syndicales responsables. La CGT, la CFDT, FO, la CFTC, l’UNSA et la FSU ont parfaitement maîtrisé la grogne sociale à travers une journée d’actions interprofessionnelles sur laquelle elles ont plus de prise que sur des grèves "spontanées" et "sauvages" (…). Au soir de leur succès du 10 mars, ils se sont tous montrés très prudents, évoquant des "suites", comme il est de tradition de le faire, mais en les subordonnant aux réponses attendues du gouvernement et du patronat. »

Ce comportement des bureaucrates syndicaux est d’autant plus scandaleux qu’il n’y a évidemment rien à attendre de « négociations » avec ce gouvernement : n’a-t-il pas fait passer en force les contre-réformes des retraites et de la « décentralisation » en 2003, de la Sécurité sociale et d’EDF-GDF en 2004, l’augmentation du temps de travail et la loi Fillon les 22 et 24 mars derniers, etc. ? Et, pour essayer d’acheter la paix sociale avant le référendum, a-t-il lâché autre chose que des miettes méprisantes ? Dans le secteur privé, notamment, le gouvernement s’est contenté d’inciter les patrons à verser une « prime d’intéressement » de 200 euros en 2005… sachant que ceux qui la verseront en seront remboursés par des allègements d’impôts, c’est-à-dire avant tout par les travailleurs eux-mêmes en tant que contribuables ! Quant aux négociations sur les minima de branches, elles ne doivent pas se tenir avant le 10 juin, et les syndicats ont la ferme intention de ne rien faire pour mobiliser les prolétaires d’ici là (1)… La situation est à peine différente en ce qui concerne les fonctionnaires, très fortement mobilisés pour les « journées d’action » syndicales : le gouvernement a obtenu la capitulation sans combat des bureaucrates en octroyant au lendemain du 10 mars, en plus des 0,54 % sur l’année déjà annoncés, une aumône de 0,5 % au 1er juillet et de 0,3 % au 1er novembre. Cela représente une augmentation supplémentaire de 0,3 % sur l’année 2005, soit, pour un salarié touchant 1000 euros par mois, à peine plus de 8 euros mensuels (2)… En échange de cette misérable « revalorisation » des traitements, le gouvernement demande aux directions syndicales (qui pour le moment « réservent leur réponse ») de s’associer à une « feuille de route » établissant un calendrier de « négociations » donc le but est de « moderniser la fonction publique », notamment en instaurant la « mobilité » d’un métier à l’autre et d’une administration à l’autre, avec aussi la mise en place de « cellules de suivi individualisé des agents » (équivalant aux cellules de reclassement dans le privé) (3).

… les syndicats n’ont même pas appelé clairement à la grève contre le lundi de corvée (Pentecôte) !

Contre cette stratégie de capitulation des dirigeants syndicaux, il faut défendre haut et fort l’exigence d’un mouvement d’ensemble des travailleurs, avec comme objectif la grève générale : il faut expliquer sans relâche que c’est la seule solution pour imposer l’augmentation générale des bas et moyens salaires, empêcher l’augmentation du temps de travail, faire échec aux plans de licenciements, faire reculer la précarité et le temps partiel imposé, stopper le rouleau compresseur des contre-réformes et ouvrir une situation politique nouvelle, rendant possible une contre-offensive générale des travailleurs.

C’est dans cette perspective qu’il aurait fallu un véritable appel à la grève générale dès le lundi de Pentecôte : cette grève aurait pu être une première défaite pour Chirac-Raffarin ! Or, une fois de plus, sans parler de la CFDT (qui claironne sur tous les toits que la grève ce jour-là dans la Fonction publique serait anticonstitutionnelle à moins de deux semaines du référendum…), les bureaucrates syndicaux de la CGT, de FO, de la FSU, etc., au lieu d’engager un combat pour en découdre avec le patronat et le gouvernement, se contentent d’appeler à une énième « journée d’action » sans consistance et sans lendemain.

La CGT se donne comme principal objectif d’obtenir des « négociations » à froid et entreprise par entreprise : « Nous voulons obtenir du gouvernement qu’il renonce à cette mesure et des entreprises qu’elles négocient pour ne pas imposer de temps de travail gratuit aux salariés, pas plus le lundi de Pentecôte qu’un autre jour. Déjà, des accords d’entreprises ont permis aux salariés d’imposer que leurs employeurs versent la contribution de solidarité sans contrepartie sur leur temps de travail ou sur leur rémunération. La CGT propose de faire du lundi de Pentecôte une journée de mobilisation unitaire avec arrêts de travail pour les salaires, l’emploi, la réduction du temps de travail, la protection sociale et les retraites. »

• De son côté, FO donne comme objectif à la « journée d’action » de... faire pression sur le Parlement : « Face à un tel entêtement [du gouvernement] et afin que l’évaluation parlementaire du lundi de Pentecôte (qui devrait se faire en juin) porte sur des bonnes bases, il est indispensable que les salariés ne travaillent pas , en ayant recours, si nécessaire, à la grève ou aux arrêts de travail. » (Éditorial de FO-Hebdo du 11 mai ; nous soulignons.)

• Dans la Fonction publique, les principales fédérations (CGT, FSU, FO...) refusent d’appeler clairement à la grève générale contre le gouvernement, se contenant là encore d’une « journée de mobilisation et d’action sous les formes les plus diverses, y compris la grève ». Quant aux fédérations de cheminots, elles ont accepté un accord avec la direction qui prévoit l’annualisation des sept heures de travail forcé imposées par le gouvernement, et elles appellent par ailleurs à une grève isolée le... 2 juin !

Or, comment les travailleurs du privé et les moins payés du public se mettraient-ils en grève par millions le 16 mai, en l’absence d’un appel clair des organisations syndicales et d’une véritable préparation de la grève ? En fait, les bureaucrates syndicaux laissent une fois de plus les travailleurs atomisés et impuissants, gâchant ainsi la belle occasion qui était offerte pour lancer enfin un mouvement d’ensemble capable d’emporter des victoires contre Chirac et Seillière.

Quant au PS, il prétend qu’il rétablira le lundi de Pentecôte férié s’il revient au pouvoir en 2007… mais, en attendant, il se garde bien de le donner aux fonctionnaires territoriaux dans la plupart des départements et des régions qu’il dirige. Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes (région symbolique s’il en est de la victoire écrasante du PS aux élections régionales de 2004, puisqu’elle était auparavant dirigée par Raffarin lui-même), s’en est expliquée sur Europé 1 en affirmant : « Je suis respectueuse de la loi. » En fait, le PS est non seulement « respectueux » de l’État bourgeois, mais aussi de Chirac et de l’UMP, avec qui il fait pour ainsi dire une campagne commune pour le référendum du 29 mai (nous allons y revenir) ; c’est pour cela qu’il cherche plus que jamais (ce qui n’est pas peu dire) à éviter toute mobilisation des travailleurs.

Et l’ « extrême gauche » ?

Si la position du PS n’a évidemment rien de surprenant, quand on sait qu’il est maintenant un parti purement et simplement bourgeois qui ne fait même plus semblant de défendre les intérêts spécifiques des travailleurs, on pourrait en revanche s’étonner de l’attitude des principales organisations d’extrême gauche. En effet, force est de constater une fois de plus qu’on ne peut décidément pas compter sur elles pour combattre les bureaucrates syndicaux et mobiliser les travailleurs.

Le PT, en particulier, non seulement n’exige pas un appel des syndicats à la grève le 16 mai, mais encore il n’a absolument rien à dire aux travailleurs au sujet de ce jour de travail forcé non payé ! Informations ouvrières du 12 mai n’en parle pas, et le précédent numéro l’évoquait à peine dans un article de bas de page, sans proposer quoi que ce soit !

De son côté, LO proteste, mais elle ne fait pas de cette question un cheval de bataille : dans son bulletin d’entreprises du 2 mai (repris comme éditorial de Lutte ouvrière du 6 mai), ce jour de corvée est certes dénoncé, ainsi que l’hypocrisie de la « solidarité » invoquée par le gouvernement (4) ; mais A. Laguiller ne propose rien, elle ne parle même pas de faire grève ce jour-là ! Dans les pages intérieures du journal, l’idée de grève est certes évoquée, mais de manière indirecte, et il n’y a aucune exigence que les directions syndicales appellent à la grève générale : LO se contente de constater que « des appels [à la grève] de différents syndicats et dans différentes corporations ont déjà été lancés, d’autres devraient se multiplier qui vont dans le même sens »… sans dénoncer le fait majeur que les confédérations et la plupart des syndicats refusent justement d’appeler réellement à la grève ! Et l’article se conclut en disant seulement que « le bon droit, la justice, la vraie solidarité entre les générations, est du côté de ceux qui entendent s’opposer au diktat de Chirac, Raffarin, Douste-Blazy et consorts »… Ce n’est que dans un petit encadré de la même page, destiné à informer que le groupe UMP du Conseil de Paris a déplacé sa réunion hebdomadaire du lundi pour préserver la Pentecôte, que LO écrit : « Suivons leur exemple. Refuser de travailler le lundi de Pentecôte, ce sera un peu leur faire leur fête. » Tout cela reste tout de même loin, très loin d’un véritable appel à la mobilisation et à l’organisation des travailleurs pour imposer la grève !

En revanche, il faut souligner que la Fraction de LO met l’exigence de la grève générale le 16 mai au centre de son orientation et dénonce l’inaction des syndicats (cf. Lutte Ouvrière du 6 mai, p. 6) ; mais c’est aussi pour mieux s’attaquer une fois de plus aux syndicalistes et à tous ceux qui se battent pour la victoire du Non : la Fraction de LO soutient une position abstentionniste pour le référendum, auquel elle oppose formellement l’ « action », et elle a fait depuis plusieurs semaines des partisans du Non dans le mouvement ouvrier les cibles privilégiées de sa hargne gauchiste et dépolitisée…

Enfin, si l’on s’en tenait à Rouge du 5 mai, il semblerait que la LCR défende une position presque correcte : « Presque toutes les conditions, lit-on dans l’éditorial, sont réunies pour faire du 16 mai décrétée journée de travail obligatoire, une grande grève générale contre Raffarin et Chirac. Les sondages montrent un rejet à 75 % de la mesure gouvernementale. Il ne manque qu’un appel net et sans bavure des directions syndicales confédérales, qui semblent attendre que leur base fasse le travail à leur place. » Mais l’article ne dénonce pas assez clairement la tactique systématique des « journées d’action » convoquées par les directions syndicales, leurs « négociations » avec le gouvernement et les raisons politiques de leur refus d’appeler à la grève générale le 16 mai. Et surtout, dans le numéro suivant de Rouge, paru pourtant le 12 mai, et qui titre d’ailleurs : « Lundi 16 mai. Non à l’impôt par le travail obligatoire », on ne trouve plus rien sur la nécessité de la grève générale et sur la responsabilité des directions syndicales qui refusent d’y appeler ! La seule évocation de la grève se trouve au détour d’un article dont tout l’axe n’est pas le combat immédiat pour infliger une défaite au patronat et au gouvernement, mais la mise en avant d’une « autre solution » pour financer la solidarité avec les personnes âgées : « En faisant grève le 16 mai, contre la "journée de solidarité", le mouvement ouvrier doit être porteur de propositions alternatives. » De plus, dans la pratique, la LCR n’a jamais proposé la moindre initiative permettant de regrouper les travailleurs dans les entreprises et les établissements, pour qu’ils exigent et imposent la grève générale dès le 16 mai. Quant à la question de savoir si, à l’intérieur même des syndicats, la ligne de la LCR est d’aller à l’affrontement direct avec les bureaucrates pour imposer l’appel à la grève le 16 mai, on peut en douter, lorsqu’on sait que, par exemple, les dirigeants de la LCR qui participent à la direction de la FSU, se contentent de couvrir les bureaucrates sur la gauche, comme l’a prouvé tout particulièrement leur attitude tout au long du mouvement lycéen (sur ce point, cf. notre article ci-après).


1) Rappelons que, dans 60 % des branches, les salaires les plus bas sont inférieurs au SMIC, que 4,5 millions de salariés à temps complet ne gagnent pas plus de 1000 euros par mois et que le salaire net moyen a reculé dans le privé de 0,3 % en 2003. Chiffres qui s’ajoutent aux 4 millions de chômeurs réels, au 1,3 million de salariés en sous-emploi et à l’explosion du travail précaire (+ 13 % en 2004).  Rappelons enfin que, pendant ce temps-là, les grandes entreprises françaises cotées au CAC 40, ont réalisé 57 milliards d’euros de profit en 2004 (+ 64 % par rapport à 2003), dont 22 milliards ont été redistribués en dividendes aux actionnaires…

2) Le gouvernement prétend n’avoir pas d’argent pour augmenter les salaires des fonctionnaires… mais, pour les Jeux olympiques, il promet une enveloppe de 26,5 milliards d’euros ! De même, la Ville de Paris dirigée par la gauche plurielle n’a pas d’argent pour loger de manière décente les familles pauvres (comme l’a montré le tragique incendie de l’hôtel Opéra, dans lequel 23 personnes ont péri)… mais elle promet 2 milliards d’euros (la région Ile-de-France promettant quant à elle un milliard d’euros en plus). D’ores et déjà, 24 millions d’euros ont été dépensés pour accueillir la délégation du CIO en mars, donc avant tout pour loger, restaurer et divertir ces messieurs-dames… — C’est pour nous une raison de plus pour dire : à bas les JO impérialistes, à bas le sport bourgeois ! Et, par conséquent : non à l’organisation des JO de 2012 à Paris ou ailleurs ! (Sur ce point, on lira notre article dans Le CRI des travailleurs n° 14, septembre-octobre 2004 ; cf. aussi le site du Comité Anti-JO : www.parisjo2012.tk)

3) Cf. Informations ouvrières (journal du PT), articles dans les n° 685 (31 mars) à 691 (12 mai).

4) Le journal Lutte ouvrière du 6 mai nous apprend d’ailleurs à ce sujet qu’une bonne partie de l’argent récolté le 16 mai par le gouvernement ne sera pas immédiatement reversé aux personnes âgées, mais placé sur les marchés financiers sous prétexte de « faire des réserves » pour les années suivantes !


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