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Le CRI des Travailleurs n°18     << Article précédent | Article suivant >>

Contribution pour un bilan politique du mouvement lycéen


Auteur(s) :Ludovic Wolfgang, Sylvain, Anatole, Hérios
Date :15 mai 2005
Mot(s)-clé(s) :France, lycéens
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Dans la dernière période, le Groupe CRI a consacré une bonne partie de son activité à l’intervention politique dans le mouvement lycéen, commencé début février. Nous efforçant de suivre au plus près le cours des événements et les problèmes politiques majeurs posés à chaque étape, nous avons édité une dizaine de tracts en tout. Cela fait du Groupe CRI, malgré sa faiblesse numérique, l’organisation politique qui a publié le plus de tracts tout au long du mouvement !… Nous avons ainsi été l’une des seules organisations à avoir une intervention politique aussi constante et systématique au cœur même de ce mouvement. Nous avons estimé, en effet, que, par son caractère national, par son courage et même son héroïsme, par sa détermination à en découdre avec le gouvernement, par la mobilisation violente de tout l’appareil d’État (proviseurs, police, justice…) contre lui, mais aussi par les problèmes politiques auxquels il a été confronté, le mouvement lycéen revêtait une importance décisive dans la situation politique générale.

Une intervention politique systématique et constructive

Nous avons déjà reproduit dans le précédent numéro du CRI des travailleurs les tracts que nous avions diffusés lors des manifestations du 15 février et du 8 mars, c’est-à-dire au cours de la première phase du mouvement. Rappelons que celle-ci a consisté en une série de manifestations massives, mais cantonnées dans le cadre des « journées d’action » ponctuelles et sans lendemain appelées par la FIDL, l’UNL et les JC, qui demandaient en même temps à Fillon de « négocier ». Cette bonne vieille tactique bureaucratique d’essoufflement et d’impuissance était alors cautionnée par les « coordinations » qui commençaient à se mettre en place et qu’animaient les militants d’extrême gauche, notamment les JCR (cf. notre article dans le précédent numéro).

Nous ne pouvons reproduire ici tous les tracts que nous avons édités entre le 20 mars et le 21 avril, c’est-à-dire tout au long de la deuxième phase du mouvement, qui a commencé aux lendemains de la dernière « journée d’action » massive du 15 mars (on peut prendre connaissance de ces tracts sur notre site Internet : http://groupecri.free.fr). Les manifestations du 15 mars avaient, en effet, été deux fois moins nombreuses que celles de la semaine précédente, qui avaient atteint un record, avec 200 000 manifestants dans tout le pays. La raison circonstancielle principale de ce reflux était la peur de nombreux lycéens et parents d’élèves, complaisamment entretenue par les médias, après les agressions commises par un millier de voyous contre les lycéens, notamment dans les cortèges parisiens du 8 mars : par ces agressions d’une rare violence, ces voyous (jeunes laissés-pour-compte de la société capitaliste) ont réussi à détruire la manifestation, avec la complicité évidente de la police aux ordres du gouvernement (cf. notre article dans le dernier numéro). Mais, le reflux du mouvement après le 8 mars s’explique plus fondamentalement, à la fois par la tactique d’essoufflement imposée par les dirigeants FIDL, UNL et JC du mouvement et par l’isolement des lycéens, abandonnés par les dirigeants des syndicats d’enseignants et de personnels, qui ont toujours refusé de s’engager dans la voie de la grève générale de l’Éducation comme seul moyen de vaincre Fillon. Or ces mêmes dirigeants ont saisi le prétexte du reflux relatif constaté le 15 mars (jour où il y avait tout de même eu 100 000 manifestants) pour renoncer purement et simplement à la poursuite du mouvement. Ils se sont contentés d’appeler à une nouvelle « journée d’action » pour le… 2 avril (un samedi !)… alors que la loi Fillon devait être adoptée définitivement au Parlement le 24 mars !

Cependant, les lycéens n’avaient pas dit leur dernier mot, loin de là : après que la faillite-trahison de ces dirigeants eut été constatée par des dizaines de milliers de lycéens les plus conscients, le mouvement s’est poursuivi sous la forme radicalisée de la grève et des blocages de lycées (piquets de grève), accompagnés d’une poursuite des manifestations, beaucoup moins massives que lors de la première phase, mais aussi beaucoup plus radicales. Pour sa part, le Groupe CRI a immédiatement appelé avec enthousiasme à l’approfondissement de ce mouvement, dirigé par les « coordinations », notamment la « Coordination nationale lycéenne », elle-même dirigée avant tout par les JCR, flanqués d’une poignée de militants anarchistes. Nous avons adopté une orientation critique, mais constructive : par nos tracts régulièrement renouvelés pour tenir compte de l’évolution de la situation et des problèmes politiques posés, nous avons systématiquement soumis aux lycéens notre analyse et nos propositions concrètes pour construire le mouvement ; nous nous sommes en effet adressés à la fois aux membres de la Coordination lycéenne nationale, qui se réunissaient chaque dimanche, et aux lycéens en grève, qui manifestaient à Paris selon un rythme également hebdomadaire. Les axes principaux de notre orientation, déclinés sous différentes formes en fonction de l’actualité la plus immédiate, étaient les suivants :

• Pour l’extension de la grève aux enseignants et personnels de l’Éducation, seule solution pour gagner contre Fillon ;

Pour que les AG de chaque lycée et la Coordination nationale exigent que les syndicats enseignants appellent à la grève et les y contraignent ;

• Pour l’auto-organisation démocratique du mouvement sur la base de délégués élus, mandatés et révocables, seule manière de garantir la légitimité et donc le caractère massif des Coordinations.

Les graves fautes politiques de la Coordination lycéenne, dirigée par les JCR et quelques anarchistes

Nos propositions, relayées par des lycéens sympathisants au sein même de la Coordination nationale lycéenne et soumises au vote, ont régulièrement été adoptées par celle-ci. Mais les dirigeants de la Coordination, notamment les JCR, ont le plus souvent fait en sorte que ces décisions ne soient pas appliquées dans les faits, violant ainsi à plusieurs reprises le mandat qui leur était confié ! C’est ainsi que, en particulier, dans notre tract distribué aux participants à la Coordination nationale lycéenne du dimanche 27 mars, nous faisions la proposition que celle-ci « organise une délégation massive de lycéens au siège national des syndicats enseignants, pour exiger qu’ils cessent de se contenter d’un ‘soutien’ purement formel à la grève lycéenne, et qu’ils appellent tous les enseignants et personnels à faire grève immédiatement, jusqu’au retrait de la loi Fillon ; les réponses reçues seront rendues publiques et, le cas échéant, dénoncées ». Or cette proposition, relayée par un camarade lycéen sympathisant, a été votée par la Coordination… mais elle n’a pas été mise en œuvre ! — De même, la semaine suivante, le dimanche 3 avril, notre tract — tout en soulignant que la décision prise la semaine précédente n’avait pas été suivie d’effets —, proposait cette fois que la prochaine manifestation se rende au siège du SNES-FSU, pour exiger qu’il appelle enfin les enseignants à rejoindre les lycéens dans la grève ; or, là encore, cette décision, relayée par des lycéens radicalisés et certains militants des JCR eux-mêmes, a été votée à la majorité par la Coordination nationale, malgré les interventions et le vote contre de la plupart des militants JCR… mais elle n’a pas non plus été respectée ! Au lieu de cela, les responsables de la Coordination nationale sont allés rencontrer en tête-à-tête les dirigeants syndicaux, qui les ont évidemment menés en bateau, réussissant sans mal à désamorcer cette véritable bombe politique qu’aurait été une manifestation lycéenne exigeant directement du syndicat enseignant majoritaire qu’il appelle à la grève !

Plus généralement, nous nous sommes battus politiquement — sans jamais renoncer à notre démarche de conviction et de construction — contre l’orientation inadmissible donnée au mouvement par les dirigeants de la Coordination nationale, notamment les JCR. Leur décision de violer le mandat sur la question de l’adresse aux directions syndicales n’est évidemment pas un hasard : elle a au contraire des racines politiques très précises. Après avoir longtemps couvert sur la gauche les directions de l’UNL, de la FIDL et des JC, les dirigeants JCR et anarchistes ont refusé de mettre au centre de leur orientation l’exigence que les dirigeants des syndicats enseignants appellent à la grève. Cela doit évidemment être relié au fait que, pendant ce temps, ceux de leurs camarades dirigeants de la LCR qui sont également membres de la direction de la FSU, couvraient justement l’appareil en cautionnant son refus d’appeler à la grève sous prétexte que les enseignants et personnels n’y auraient pas été prêts !

Au lieu de construire le rapport de force capable de faire céder les directions syndicales enseignantes, les dirigeants de la Coordination nationale, notamment les JCR, se sont engagés de plus en plus dans une fuite en avant gauchiste, faite notamment d’une multiplication d’  « actions » se voulant « spectaculaires » (« occupations » de nuit des lycées, invasions de rectorats par quelques poignées de militants…). Or cette tactique a contribué à épuiser les lycéens les plus mobilisés et à servir de prétexte à une aggravation de la répression policière (qui avait déjà commencé avant), tout en isolant l’avant-garde lycéenne de la masse (en dehors des journées de grève, de blocages et de manifestations, qui continuaient de mobiliser des milliers de lycéens et plus).

À Paris en particulier, les dirigeants de la Coordination n’ont rien fait pour empêcher que les fins de manifestations s’éternisent, alors que cela conduisait, pendant parfois deux heures, à une multiplication des provocations gauchistes contre les CRS et des CRS contre les lycéens. Or cette incapacité politique des dirigeants et ces vains comportement gauchistes avaient surtout comme effet d’empêcher de réunir en Assemblée générale, immédiatement après les manifestations, les centaines de lycéens présents. Cela empêchait donc que ces réunions centrales acquièrent un caractère de masse pour discuter de l’orientation et de l’organisation du mouvement. Au lieu de cela, ces AG après chaque manifestation était annoncée très discrètement (voire pas du tout) et toujours convoquée à un horaire si tardif après l’arrivée des cortèges à leur terme, que la grande majorité des lycéens présents avaient largement eu le temps de renoncer à attendre et de rentrer chez eux — non sans avoir subi bien inutilement quelques lancers de gaz lacrymogènes et autres coups de matraques…

Plus généralement, les dirigeants de la Coordination nationale ont refusé de faire de sa structuration démocratique une question centrale, l’empêchant de fait, ce qui d’ailleurs leur permettait d’en garder le contrôle. Ils ont notamment éludé de toutes leurs forces le principe des délégués élus, mandatés et contrôlés, que nous avons au contraire fait valoir de manière systématique, car c’était une condition pour que la Coordination acquière non seulement une véritable légitimité démocratique, mais encore une assise de masse.

Il faut donc condamner avec la plus grande fermeté les fautes politiques très graves commises par les dirigeants de la Coordination, notamment les JCR. Ces fautes tiennent sans doute avant tout à leur inexpérience et à leur formation politique extrêmement défaillante, qui s’expliquent elles-mêmes par l’orientation générale de leur organisation (notamment par le « mouvementisme » des JCR, leur manque de bases marxistes solides et leur ligne opportuniste dans l’UNEF). De plus, la direction de la LCR, et notamment son « secteur jeune », n’ont manifestement pas fait grand-chose pour apporter l’aide politique nécessaire aux JCR, ce qui constitue une capitulation extrêmement grave.

Les dirigeants des JCR n’ont donc pas été à la hauteur des responsabilités qui leur revenaient en tant qu’organisation se réclamant de la révolution, après la faillite notoire des traîtres de la FIDL, de l’UNL et des JC. Cependant, il faut souligner ici que les militants JCR et quelques militants anarchistes n’en ont pas moins eu le mérite d’intervenir de manière systématique dans le mouvement lycéen : ils ont largement contribué à le construire, et ils y ont fait preuve d’un dévouement et d’un courage qu’il faut saluer ici sans hésitation.

La désertion lamentable de LO et du PT

Or on ne peut pas en dire autant des militants de LO et du PT, qui ont pour leur part purement et simplement déserté le terrain après la faillite-trahison de la FIDL, de l’UNL et des JC. Les militants de LO se sont contentés de discuter avec les lycéens à l’entrée des établissements devant lesquels ils militent habituellement, de manière parfaitement routinière, sans intervention politique coordonnée et sans la moindre proposition politique. Même le journal Lutte ouvrière n’a évoqué le mouvement lycéen que de manière assez discrète, en tout cas toujours vague. Seuls quelques militants de la Fraction publique de LO ont distribué quelques tracts, de manière beaucoup trop ponctuelle, et ont parfois participé aux réunions des coordinations, mais sans propositions, sans tract et le plus souvent sans même y intervenir oralement.

De leur côté, les militants jeunes du PT ont disparu de la circulation en même temps que les bureaucrates des la FIDL et de l’UNL. Ou plutôt, ils se sont contentés, tout seuls dans leur coin, de… faire signer une « pétition », au moment même où des milliers de lycéens poursuivaient la mobilisation réelle par la grève, les blocages et les manifestations ! Il faut cependant noter que quelques enseignants du PT ont été aperçus dans les manifestations, accompagnant leurs élèves des lycées bloqués. En fait, on peut déduire de la lecture d’Informations ouvrières et de son double langage (refus de soutenir clairement la grève et les blocages, mais « solidarité » affichée avec les lycéens qui les mettaient en œuvre…) qu’il y a sans doute eu des discussions internes sur la question ; mais la direction a manifestement imposé le refus de participer réellement au mouvement tel qu’il se faisait : elle lui a opposé uniquement l’idée d’une manifestation centrale à Paris pour le retrait de la loi Fillon, refusant en fait de poser la seule perspective susceptible d’imposer la victoire : l’extension de la grève et donc l’exigence que les directions syndicales y appellent (ce qui inclut évidemment le SN-FO-LC dirigé par les lambertistes !). D’autre part, le PT a refusé de combattre au sein des coordinations et d’impulser l’auto-organisation démocratique des lycéens, enseignants et personnels.

En un mot, par leur désertion au cœur même du mouvement, les militants de LO et du PT se sont conduits une fois de plus comme des flancs-gardes des appareils : ils ont été incapables d’agir par eux-mêmes après la capitulation sans combat des bureaucrates ; ils ont été incapables de prendre leurs responsabilités pour construire le mouvement et y développer une orientation politique correcte. Cette lamentable faillite du PT et de LO est d’autant plus inadmissible que l’évidence de la trahison des bureaucrates aux yeux de dizaines de milliers lycéens et la radicalité du mouvement largement spontané qui s’est poursuivi malgré cela, leur auraient incontestablement permis de peser dans la situation.

Et maintenant ?

En refusant d’aller à l’affrontement politique avec les directions syndicales enseignantes, en orientant le mouvement dans l’impasse des actions gauchistes isolées, en refusant de structurer les coordinations sur la base de délégués élus, mandatés et révocables, les dirigeants JCR et anarchistes de la Coordination lycéenne ont sans doute gâché les dernières chances qu’il y avait de redonner au mouvement une assise de masse, les dernières chances que la masse des lycéens, correctement éclairés sur le double langage des appareils, puissent les déborder en leur imposant l’extension de la grève.

Malgré l’approche du bac et le retard scolaire accumulé depuis presque un trimestre par des dizaines de milliers de lycéens, une reprise massive du mouvement sera-t-elle possible en mai ? À l’heure où ces lignes sont écrites, quelques jours après le retour des congés en région parisienne (l’une des plus mobilisées), nul ne peut prédire avec certitude ce qui va se passer maintenant. Cependant, le mouvement de grève et de blocages des lycéens n’a cessé de s’affaiblir depuis son pic du 7 avril. Dans les académies qui n’étaient plus en vacances fin avril et début mai, les tentatives de « blocage » étaient désormais tout à fait résiduelles. Certes, la Coordination nationale lycéenne appelle d’ores et déjà à des journées de grève, de blocages et de manifestations pour les 12 et 16 mai. Mais, en fait, plus que jamais, la seule chance que le mouvement lycéen puisse repartir à une échelle de masse, c’est que les enseignants et personnels, ou éventuellement d’autres catégories de travailleurs, entrent à leur tour en lutte : de ce point de vue, toute la question est de savoir si le mouvement lycéen aura eu, par son caractère exemplaire, suffisamment d’influence sur la combativité du prolétariat en général pour que celle-ci se déploie bientôt pleinement, rouvrant alors les chances de féconder en retour le combat contre Fillon…

Une chose est en tout cas acquise : les lycéens ont prouvé leur capacité à combattre avec détermination, courage et enthousiasme, leur volonté de prendre en main leur propre destin, leur refus de capituler devant les mini-appareils bureaucratiques pourris de la FIDL, de l’UNL et des JC, leur capacité de s’auto-organiser et de s’ouvrir plus généralement à la réflexion politique. Toute une nouvelle génération militante est née, et elle est déjà passée par le baptême de l’affrontement direct avec l’appareil d’État bourgeois, qui a montré à cette occasion son visage hideux en faisant pour tenter de liquider le mouvement (complicité avec les voyous qui ont détruit les manifestations du 8 mars, sanctions disciplinaires contre les lycéens militants ou grévistes, matraquages policiers contre les manifestants, très nombreuses gardes à vue, avec parfois des maltraitances, multiples mises en examen, etc.).

De plus, la défaite revendicative du mouvement ne signifie nullement que les lycéens se soient battus en vain : par leur mouvement héroïque, ils ont sans aucun doute redonné du courage à de nombreux militants et travailleurs, contribuant ainsi fortement à féconder le regain de la lutte de classe que l’on constate depuis le début de l’année. De son côté, l’attitude du gouvernement, sa volonté de laisser pourrir le mouvement lycéen, son recours à la répression policière violente, parfois sous les yeux de millions de téléspectateurs…, ont contribué à accroître encore l’impopularité et la fragilisation de Chirac-Raffarin-Fillon. En ce sens, comme en témoigne notamment la montée du « Non » dans les sondages, à quelques semaines du référendum, le gouvernement pourrait payer cher, très cher, son refus de céder au mouvement lycéen.

Pour notre part, nous faisons aux lycéens qui se sont mobilisés les propositions suivantes :

Il faut se battre pour que toutes les mises en examen soient annulées, développer un grand mouvement de solidarité avec nos camarades inculpés, et exiger en particulier que les organisations syndicales et politiques du mouvement ouvrier exigent l’annulation des poursuites ;

• Il faut établir ensemble un véritable bilan du mouvement, afin que des leçons soient enfin tirées : c’est la seule condition pour qu’une nouvelle mobilisation de masse soit possible ;

Il faut utiliser ce bilan et profiter de la faillite-trahison notoire de la FIDL et de l’UNL pour ouvrir la discussion sur la nécessité de construire un authentique syndicat lycéen de combat, indispensable pour cristalliser la nouvelle génération militante, pour transmettre l’expérience acquise et pour aborder les combats futurs de façon organisée ;

Il faut enfin proposer aux lycéens qui se sont mobilisés de s’organiser politiquement, à commencer par le combat pour le Non au référendum. Et il faut leur proposer de rejoindre des cercles d’études marxistes, dans le but de les gagner au programme du communisme révolutionnaire.


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